A vous femmes, mères dans le corps, dans le coeur ou dans l'âme.
Si vous pouviez prendre un tout petit temps, suspendre un léger instant pour lire
ce si joli livre. Si tendre, si vrai, si juste et si plein d'amour.
Chacune sait qui est René Frydman. Mais qui sait son degré de sensibilité, l'intensité
de son respect de celles qui sont devant lui, démunies, tristes et désemparées face
à l'échec, emplies de grâce, de bonheur, lorsque la vie soudain prend le pas sur tout le reste ?
Il reprend les mots qu'Albert Cohen a écrit en hommage à celle qui l'a mis au monde et qu'il a tant aimée dans le magnifique ouvrage ""Le livre de ma Mère"
" Je vous salue, mères pleines de grâce, saintes sentinelles, courage et bonté, chaleur et regard d'amour, vous aux yeux qui devinent, vous qui savez tout de suite si les méchants nous ont fait de la peine, vous, seuls humains en qui nous puissions avoir confiance et qui jamais, jamais ne nous trahirez..."
Et pour terminer : les magnifiques mots de R. Frydman :
"Et moi qui vous déconseillais de croire aux icônes maternelles, moi qui sais que la naissance n'est pas toujours une fête... Je vous l'avoue, à chaque fois j'y crois. Je ne connais que rarement la suite de l'histoire. Je vous souhaite d'être heureuse. Je vous en crois capable.
La naissance est un passage, vous ai-je dit. Je suis un homme de passage.
Aussi, je vous salue."
Tout ce petit livre est touchant, sans mièvrerie, et quand bien même le serait-il ce qui n'est pas le cas, que nous n'aurions pas à rougir de la tendresse et de l'immensité de l'amour que nous ressentons en le lisant
Il dit exactement ce que je ressens personnellement de la maternité et comme j'aimerais que toutes les mères, en devenir, qui ont été, ou le sont, biologiquement ou par procuration matérielle ou affective, puissent ressentir la force de cette Vérité.
Hélas je sais que ce n'est pas un partage équitable et que toutes les mères ne se ressemblent pas et s'avèrent parfois bien loin de cette image idyllique mais que j'aimerais tant universelle...